Le drapeau du Nouveau Brunswick
Près du tiers de la population est francophone alors qu'environ les deux
tiers est anglophone. C’est d'ailleurs la seule province à être
officiellement bilingue, c'est-à-dire que les deux langues ont un statut égal.
La communauté francophone se regroupe sous le nom d'Acadiens.
Un peu d'histoire pour mieux comprendre nos cousins :
L'Acadie est le fruit
des efforts de colonisation de la France en Amérique du Nord au 17e et 18e
siècle. Cette première colonie française en Amérique fut établie dès
1604 sur le sol de ce qui est connu aujourd'hui comme le
Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.
Cependant,
après quelques premiers hivers difficiles, la France choisira de
concentrer ses efforts sur le développement de Québec et de la
Nouvelle-France.
Entre-temps, l'Acadie continuera de se développer lentement, au gré des
disputes entre l'Angleterre et la France pour se l'accaparer. L'Acadie
deviendra définitivement britannique dès 1713 par le Traité d'Utrecht.
La population acadienne va tout de même continuer à progresser pour
atteindre le nombre de 15 000 lorsque les Anglais décident de les
expulser de leurs terres en 1755, période sombre de l'histoire
acadienne. Plus de 12 000 Acadiens et Acadiennes seront ainsi déportés
vers les colonies anglaises et en Europe, tandis que 3000 autres
s'échappent en se cachant dans les bois. Les déportés entreprendront
cependant un lent retour suite au Traité de Paris en 1763.

Les Acadiens et Acadiennes sont toujours nombreux à habiter les
Provinces des maritimes du Canada et à contribuer à l'épanouissement de
la langue française. On en y compte plus de 300 000 francophones dont
plus des deux tiers habitent le Nouveau-Brunswick actuel, au Nord et le
long de la côte Est. D'autres communautés se trouvent en
Nouvelle-Écosse et à l'Île-du-Prince-Édouard. Ils sont très actifs dans
tous les domaines, tant économique, social que culturel.
Cette histoire nous a été racontée au fil des gens que nous avons rencontrés en faisant du stop. Elle est indispensable pour comprendre la ferveur de ces gens envers la langue française et leur patriotisme : les drapeaux acadiens devant chaque maison francophone.
C'est donc partit pour un tour du Nouveau Brunswick, toujours en pouce.
On décide de mettre le cap sur Saint John's au sud. Ca semble être une moyenne ville au bord de l'eau, plutôt sympa. On va vite réaliser que non...
Première étape à Moncton a 45 min d'où on loge. Nous sommes pris en stop par Anne, syndicaliste pleine de ferveur. Elle nous invite a un picnic syndicaliste. A nous les hot dogs, les hamburgers et les pétitions à volonté!
Voici la rivière chocolat qui coule au centre ville de Moncton. Elle est surnommée ainsi en raison de sa couleur brune. C'est une sorte de glaise qui doit pouvoir être travaillée en sculpture.
En Micmacs (amérindiens) elle s'appelle Petitcodiac.
La ville de Mocton..et ses affichettes de tous genres.
Départ de Moncton direction Saint Jonh's. Déjà ça commence mal, voici notre conducteur :
En plus de la chaîne en or qui brille, un scorpion dans une bulle en verre accrochée au rétro et de la jolie musique de boîte de nuit qui fait boum boum. Ouf, on est enfin arrivés..
Bon quand on dit qu'il y a des période loose, bah c'est pas pour rien!
Arrivés dans la ville, on découvrent qu'entre les junkies et les filles peut vétues, et bien il y a une très jolie zone industrielle... Oui bon la prochaine fois on regardera sur internet la description des villes..
Resultat : 3 heures de marches pour nous trouver un coin sympa pour poser la tente. Très belle ballade entre les pipelines...
En demandans notre chemin, nous rencontrons nos sauveurs qui nous emmènent j'usqu'en voiture au bout de la route ou nous sommes. Quand je dis le bout de la route je précise que ce n'est pas une façon de parler. La route, les rochers, la mer, fin.
Notre hôtel pour ce soir sur la plage de Mispec.
1967. DK thinks love is devine. 2007 still does.
1967, DK pense que l'amour est divin, en 2007 il le pense toujours.
A coté de notre plage, les rochers sont remplis de mots d'amour de ce genre.
Ah oui quand même au loin un pipeline, vive Saint John's